Les immatriculations de la belle époque
À partir de 1901 Le découpage administratif : Le 16 septembre 1901 débute le premier système d'immatriculation français. La gestion de ce système est effectuée par le service des Mines, à la réception du véhicule. Ce service est réparti dans quinze régions administratives (cartes) appelées arrondissements minéralogiques, celui de Marseille incluant dans les premières années les 3 régions d'Afrique du nord (Algérie, Maroc et Tunisie) ainsi que Monaco. Une des obligations du service des Mines, outre l'affectation de l'immatriculation des véhicules, est de s'assurer que ceux-ci ne dépassent pas les 30 km/h, sinon une butée sera posée pour limiter sa vitesse.
Les origines Tout commence en 1900
lorsque les promeneurs du parc de la tête d'Or à Lyon se plaignent
d'être empoussiérés par les automobilistes qui circulent dans les
allées. Un système est alors mis en place qui oblige les propriétaires
d'automobiles à apposer un numéro bien visible à l'arrière de leur
véhicule. Ce numéro permet de repérer les automobilistes qui rouleraient
trop vite et soulèveraient ainsi trop de poussière. À la sortie du parc,
les automobilistes respectueux rendent ce numéro pour qu'il puisse
ensuite être utilisé par un autre chauffeur. |